Texte & Musique : Thibault Muller

Tous sont tombés de haut quand la première m’a largué
Cela faisait que ma retenue lui pesait
C’était une belle histoire, mais vouée à l’échec
Elle était trop grande, trop belle, je n’étais qu’un jeune blanc-bec

La deuxième ce fut bref, j’ai lâché prise en quelques semaines,
J’avais beau m’accrocher, c’était une lutte quotidienne
J’avais pourtant bien fait les choses, je l’avais dorlotée,
Mais je ne sais pourquoi, je me suis vite lassé

Il n’y a pas de mot pour moi
Je suis faible, plutôt que fiable
Je dis des choses que je regrette
Me rend tôt ou tard méprisable
Pourquoi sont-elles si volatiles ?
Sont-elles si versatiles ?

C’est devenu habituel, séparations incessantes
L’idylle d’un matin, une rupture diligente
Qu’elles lâchent du leste, que je largue les amarres
Quand je les vois partir, leurs yeux à elles voient un tocard

Elles s’envolent, à tire d’aile, virevoltent aux quatre vents,
J’aimerais les retenir, mais elles fuient mon engagement
Je les regarde partir, paralysé, inconséquent,
Ces flottilles de promesses que je romps constamment

Il n’y a pas de mot pour moi
Je suis faible, plutôt que fiable
Je dis des choses que je regrette
Me rend tôt ou tard méprisable
Pourquoi sont-elles si volatiles ?
Mes paroles versatiles

Petites tâches dans le ciel bleu, et nuages à l’horizon,
Je ne regarde plus au loin de peur d’y déceler leur réprobation
Mes oreilles sifflent et ces pépiements ci-haut,
Ne peuvent plus cacher tous mes noms d’oiseaux

Ces paroles en l’air me regardent de haut
Ces paroles en l’air me laissent sur le carreau
Mes promesses sont comme des passereaux,
Quand j’essaie de les tenir elles s’envolent aussitôt

Ces paroles en l’air me regardent de haut
Ces paroles en l’air me laissent sur le carreau
Mes promesses sont comme des passereaux,
Elles s’entassent, me tracassent mais passeront bientôt